A mi-chemin
D'amourettes en amours tu distilles ta jeunesse.
De joies en chagrins tu construits ta vie,
la promesse d'une vie te mène à l'autel d'une église.
Des enfants tu chéris, une femme tu remercies
de t'avoir mené jusqu'ici. Les douleurs, les soucis
Tu les gères, les digères. Ton destin se précise.
A mi-chemin de ta vie, tu sembles comblé.
Une famille, une maison, un métier.
Les rêves réalisés, tu crois avoir réussi.
Dans un coin de l'esprit subsiste une flamme,
Étouffée, refoulée, évacuée de l'âme.
Pirouette ajustée salutaire du cœur.
Dans ta vie remplie, une flamme jumelle ressurgi.
Étincelle de vie qui met le feu aux poudres des envies.
Lumière céleste, étoile d'espoir, retour de l'âme sœur.
Fred Nicole
samedi 27 octobre 2012
dimanche 7 octobre 2012
Masturbation enfiévrée
Je souffre de n’être plus que le dessous de la lampe
De voir s’assoupir mes lumineuses heures de gloire
J’enrage de sentir s’étouffer les feux de la rampe
Cligner des yeux, hésité, trébucher puis faire-valoir.
Je ne suis plus qu’une flaque de sperme sur l’océan de mes envies
Je crève de n’embrasser que le derrière de la passion
Je suis un vieux volcan aux dents rongées par la jalousie
Je navigue comme un bateau ivre entre bénédiction et déréliction.
Je ne suis à l’amour ce que le seau de glace est au champagne
De n’être qu’un malade de plus lorsque la fièvre me gagne
Je suis comme une paire d’yeux d’automne abusés par l’été
Je ne sais plus, j’ai oublié comment jouir d’une virginité.
Que c’est lourd de contempler des yeux qui ont batifolé avec d’autres iris
Que c’est hard de caresser des mains qui ont tremblé sur d’autres peaux
Que c’est lourd et visqueux de s’apercevoir qu’on ne prête qu’au vice
Jadis étendard sanglant claquant aux vents et aujourd’hui porte drapeaux.
Est-ce un crime de ne voir que le côté corbeau d’une tourterelle ?
Est-ce un crime d’être plus près de la caravane que du soleil ?
Est-ce un crime d’être perdu du mauvais côté de l’arc-en-ciel ?
De ces heures d’errance, j’entends déjà les soupirs de l’accordéon.
Je haïs ce chiffre deux, comme cette dualité qui m’empoisonne
Je me languis, puni, dans cette éternelle position d’attente
J’ai dû faire une putain de faute dans cette dictée suintante
L’ivresse de la perspective d’être premier, m’emprisonne.
Je suis un vieux cow-boy, j’veux plus chanter en play-back
Pour une fois encore, je veux être la bouche avant le sexe
Pour une dernière fois, je voudrais être le majeur avant l’index
Je suis un vieux pervers, j’veux plus être le bourrin sous le cosaque.
J’veux plus être le briquet qu’on bat avant la flamme
J’veux plus être l’éponge après le savon
J’veux plus que les Dieux bradent mon âme
Je ne supporte plus être Jésus derrière les santons…
Oui, je fus number one, il y a longtemps, dans une autre vie.
J’en ai encore la saveur tatouée sur ma langue.
Aujourd’hui, je ne rêve plus que de ce pays où il n’y a pas de number two…
Je trouverai ce pays de cocagne, mais je serais encore foutu d’être… Number tree…
Pat GODARD
De voir s’assoupir mes lumineuses heures de gloire
J’enrage de sentir s’étouffer les feux de la rampe
Cligner des yeux, hésité, trébucher puis faire-valoir.
Je ne suis plus qu’une flaque de sperme sur l’océan de mes envies
Je crève de n’embrasser que le derrière de la passion
Je suis un vieux volcan aux dents rongées par la jalousie
Je navigue comme un bateau ivre entre bénédiction et déréliction.
Je ne suis à l’amour ce que le seau de glace est au champagne
De n’être qu’un malade de plus lorsque la fièvre me gagne
Je suis comme une paire d’yeux d’automne abusés par l’été
Je ne sais plus, j’ai oublié comment jouir d’une virginité.
Que c’est lourd de contempler des yeux qui ont batifolé avec d’autres iris
Que c’est hard de caresser des mains qui ont tremblé sur d’autres peaux
Que c’est lourd et visqueux de s’apercevoir qu’on ne prête qu’au vice
Jadis étendard sanglant claquant aux vents et aujourd’hui porte drapeaux.
Est-ce un crime de ne voir que le côté corbeau d’une tourterelle ?
Est-ce un crime d’être plus près de la caravane que du soleil ?
Est-ce un crime d’être perdu du mauvais côté de l’arc-en-ciel ?
De ces heures d’errance, j’entends déjà les soupirs de l’accordéon.
Je haïs ce chiffre deux, comme cette dualité qui m’empoisonne
Je me languis, puni, dans cette éternelle position d’attente
J’ai dû faire une putain de faute dans cette dictée suintante
L’ivresse de la perspective d’être premier, m’emprisonne.
Je suis un vieux cow-boy, j’veux plus chanter en play-back
Pour une fois encore, je veux être la bouche avant le sexe
Pour une dernière fois, je voudrais être le majeur avant l’index
Je suis un vieux pervers, j’veux plus être le bourrin sous le cosaque.
J’veux plus être le briquet qu’on bat avant la flamme
J’veux plus être l’éponge après le savon
J’veux plus que les Dieux bradent mon âme
Je ne supporte plus être Jésus derrière les santons…
Oui, je fus number one, il y a longtemps, dans une autre vie.
J’en ai encore la saveur tatouée sur ma langue.
Aujourd’hui, je ne rêve plus que de ce pays où il n’y a pas de number two…
Je trouverai ce pays de cocagne, mais je serais encore foutu d’être… Number tree…
Pat GODARD
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