La microkinésithérapie, technique  spécifique de micropalpation manuelle, on peut effacer la mémoire des  traumatismes subis par le corps. 
Applicable à tous les âges, en thérapie ou non, la microkinésie, est  une technique de soins manuelle douce. Le terme vient du grec "micro"  (petit à petit) et "kinési" (mouvement et thérapie), soit "soin par le  petit mouvement". Décrite pour la première fois en 1939, par W.G.  Sutherland (un ostéopathe diplômé de l'École américaine de Kirsville),  la microkinésie a été initiée en 1983 par Daniel Grosjean et Patrice  Bénini, masseurs kinésithérapeutes lorrains.
Les auteurs
Les fondateurs de la microkinésithérapie
| Daniel GROSJEAN : né le 23 Mai 1938 à Paris Licencié en théologie - Paris 1965. Master's degree en théologie - Austin, Texas, USA 1966. Diplôme d'état de masseur-kinésithérapeute 1969. Marié avec Monique Grosjean, trois enfants David, Virginie et Alexandre. Depuis 1980, il travaille à l'élaboration de la microkinésithérapie. Il partage son temps entre les soins à son cabinet de Nilvange (Moselle / F-57240), l'enseignement de la méthode depuis 1984, la recherche, les expérimentations et la rédaction d'articles et d'ouvrages divers sur cette technique.  |  |||
| Patrice BÉNINI: né le 12 Avril 1948 à Metz Diplôme d'état de masseur-kinésithérapeute 1974. Marié avec Edith Benini, une fille Gladys Il travaille à son cabinet de Montigny les Metz (Moselle / F- 57158) et depuis 1980 collabore à l'élaboration de la méthode, aux expérimentations, à la recherche ainsi qu' a son enseignement  |  |||
Et les autres: Des centaines de kinésithérapeutes et de médecins pratiquent quotidiennement cette technique. Lors des séminaires de perfectionnement ou de révisions, ils font part de leurs observations ce qui permet de faire évoluer constamment cette technique.  | 
Qu 'est ce que la microkinésithérapie ?
La microkinésithérapie est une technique de soins non invasive et  réellement efficace, souvent pratiquée par des kinésithérapeutes ou des  médecins spécifiquement formés à la méthode.
Agressions traumatiques, virales, toxiques, microbiennes,  émotionnelles... Pour s'en débarrasser, depuis les origines, le corps  humain a des facultés naturelles de défense, d'adaptation, de  cicatrisation et d'autocorrection qui lui permettent de réagir et de  repartir.
 Mais lorsqu'il doit combattre une agression supérieure à ses  capacités d'autodéfense, la vitalité du tissu corporel concerné va être  altérée et le corps "mémorise" cette agression. Apparaissent alors  différentes manifestations ou séquelles (douleur, lésion...).
Mais ce que nous ignorons, c'est que la trace "mémorisée" ne reste  pas à l'endroit où le traumatisme a eu lieu, elle se diffuse dans le  corps... parfois très loin de son lieu d'origine !
 C'est ainsi que se  créent des symptômes douloureux variés et trompeurs, car ils se  manifestent à un autre endroit que celui où s'est déroulée l'agression.  En définissant à la fois la cause initiale et l'endroit précis où elle a  eu lieu, le microkinésithérapeute traite la partie réellement atteinte,  qui n'est pas forcément celle décrite par le malade.
Un tissu altéré présente toujours une caractéristique particulière et  la résistance qu'il émet, lorsqu'il est sollicité par les doigts, en  est le signe. Le thérapeute sent la réaction du tissu abîmé, en  l'isolant entre ses deux mains, par micropalpation. Il va reconnaître  ainsi la trace laissée, aux différentes formes qu'elle présente : perte  de vigueur, d'énergie, mollesse, passivité, raideur... Ceci est valable  pour toutes les traces que le corps a subies tout au long de sa vie et  dont il a gardé la mémoire.
Déroulement d'une séance
Le patient est invité par le thérapeute à décrire les symptômes du  mal qui l'amènent à son cabinet. Puis, il lui demande de s'allonger sur  une table de consultation... tout en conservant ses vêtements. Ce qui ne  manque pas de surprendre la première fois ! De cette façon, le  microkiné ressent mieux les rythmes vitaux et le patient est plus à  l'aise, surtout celui pour qui le fait de se dévêtir dérange.
Pour commencer, le thérapeute "interroge" les tissus pour retrouver  les causes directes du dysfonctionnement décrit par le patient. Il  travaille obligatoirement avec ses deux mains ensemble : l'une d'elle  garde la cicatrise (la cause du dérèglement) et l'autre, la conséquence  (le symptôme ressenti). Il procède ainsi à une micropalpation tout au  long de la ligne médiane du corps à la recherche de la partie affectée.  Une fois cette partie définie, il cherche ensuite à localiser le tissu  atteint, afin de retrouver le symptôme et sa localisation exacte dans le  corps.
Le praticien sollicite alors l'organisme par des étirements, des  poussées synergiques, des compressions... En effectuant ces gestes, il  reproduit les cicatrices (émotionnelles ou traumatiques) que l'organisme  n'identifie plus, l'obligeant ainsi à les reconnaître, à réagir par  autocorrection et à les éliminer définitivement.
Après la séance
La séance terminée (entre 30 et 45 min), le thérapeute a retrouvé et  réveillé les désordres qui ont motivé la consultation. L'organisme  commence alors à les évacuer. Il est normal, bien souvent de se sentir  fatigué pendant 48 heures, ainsi que d'éprouver des douleurs ou des  émotions en lien direct avec la libération des cicatrices à l'origine du  mal. Boire beaucoup d'eau et ne pas faire trop d'efforts sont la seule  ordonnance prescrite, pour faciliter l'élimination.
Doit-on revenir en consultation ?
Il arrive qu'une seule séance soit insuffisante pour régler  définitivement le problème, dans ce cas une deuxième est fixée à  quelques semaines d'intervalle (ou de façon plus rapprochée en cas de  malaise aigu). Cependant, on ne va pas au-delà de trois séances pour un  même symptôme. Si le thérapeute n'a pu résoudre le problème dans ce  délai, soit il n'est pas parvenu à retrouver les causes responsables de  la maladie, soit celle-ci n'est plus récupérable et il se doit dans ce  cas de réorienter son patient vers d'autres thérapies.
Sans malaise particulier, dans le seul but d'un bien-être personnel,  on peut aussi avoir recours à la microkinésithérapie, en programmant  deux ou trois séances annuelles.
Qui pratique ?
La microkinésie est une méthode de soins  qui nécessite une bonne connaissance de l'anatomie du corps humain.  C'est pourquoi le Centre de formation à la microkinésithérapie ne forme  que des praticiens, professionnels de santé (kinésithérapeutes diplômés  d'État pour la plupart) ou des médecins.
Pour en savoir plus : -
 Où trouver un microkiné : www.microkinesitherapie.com
Je tiens à remercier par ailleurs un excellent kinésithérapeute sur Ludres Monsieur DENNU Arnaud.
Je tiens à remercier par ailleurs un excellent kinésithérapeute sur Ludres Monsieur DENNU Arnaud.

Bonjour Lorette ,
RépondreSupprimerJe passerais lire ceci plus tard.
Tu as mangé des crêpes hier ??
J'espère que tu n'as pas froid !!
Très bonne journée .Gros bisous
marie
Je connais mais je n'ai jamais ex^érimenté.
RépondreSupprimerMerci Lorette pour cette article très intéressant et qui m'a appris pas mal de choses.
Bisous, bonne journée, prends soin de toi, couvres-toi bien par ce froid.
JC
Bisous, bon week-end Lorette.
RépondreSupprimerPour moi ce sera au chaud, pas de sortie, ça caille trop !
JC